Hello tout le monde ! je reviens vers vous en ce début d’année 2018 après le petit récapitulatif incontournable de 2017 et j’en profite pour vous souhaiter une très belle et heureuse nouvelle année, plein de bonheur, de partage, de projets… et tout ce que vous souhaitez.
Je suis partie quelques jours à Annecy pour Noël, ce qui m’a donné bien sûr l’occasion de quelques photos, mais je ne me suis pas encore attelée à les trier, et ça ne me gêne pas outre mesure. J’ai encore en stock des dizaines de photos de Prague, et je vais continuer ma petite série d’articles sur cette jolie ville, pour ceux que ça intéresse. J’ai pris la décision de ne plus me faire de cheveux blancs (tant mieux, ils viennent déjà bien assez vite !!) au motif que j’aurais du retard dans le traitement de mes photos.
Ça prendra le temps que ça prendra, que ce soit quelques semaines ou quelques mois. Ainsi, je ne me mets plus la pression. De plus, ça permet de se donner un « sas » entre la prise de vue et l’édition des photos (et des articles), ce qui évite de relier les photos uniquement au moment d’émotion auquel elles sont prises.
Bref, tout ça pour dire que je poursuis en ce début d’année le récit de notre séjour à Prague en octobre dernier.
Notre balade sur la rive droite de la Vltava nous a conduit un peu par hasard sur la colline de Vysehrad, qui domine la rivière, au sud du centre historique de Prague. Vysehrad (prononcez Vichérad) se traduit à peu près par « château sur les hauteurs », ce qui résume bien la situation de ce lieu, décrit comme le berceau de Prague.
Vue imprenable
C’était une forteresse, dont on retrouve encore quelques remparts, avec une vue à couper le souffle sur la ville, le château sur l’autre rive, et les alentours.
Coucou à tous ! je ne vous ai pas oublié, mais j’ai délaissé un peu ce blog pour profiter de la plage, en ce mois de juin, avant l’arrivée massive de nos chers touristes sur la côte Atlantique. L’eau est pile à la température idéale (un petit 22°), le sable est chaud sans être brûlant, et il reste encore largement d’espace entre chaque serviette ou parasol, surtout quand on y va, comme moi, après le boulot. Oui, je sais, la vie n’est pas facile !
Jeux de plage
Bref, le tri des photos de Genève a du attendre un peu. Je vous avais laissé il y a déjà deux semaines juste après la visite de l’ONU. J’espère vous avoir convaincu d’aller vous cultiver si jamais vous passez par Genève. Après cette plongée dans l’histoire des nations unies, je vous retrouve pour la suite de la balade de la capitale helvétique que nous avons arpenté fin mars.
Une balade très courte, en une après-midi, mais qui nous a permis de découvrir quelques endroits photogéniques. Après avoir lu quelques articles du genre « Genève en un jour« , je me suis rendue compte que nous sommes passées à côté de lieux très connus sans forcément les voir, mais nous n’étions pas là pour cocher toutes les cases du touriste organisé. J’avoue que lorsque je « baguenaude » sans but précis, je me laisse porter par ce que mes yeux repèrent d’une rue à l’autre, sans me soucier de trouver LA cathédrale la plus célèbre, ou autre spot touristique. Je suis capable de m’attarder sur une scène de rue sans réaliser qu’elle se passe à côté d’un lieu plus emblématique.
Mais à quel monument ces vieilles pierres appartiennent-elles ?
Nous somme reparties du Palais des Nations à pied, plutôt que de reprendre le bus. En une petite demi-heure, sur de longues avenues bordées d’arbres, nous avons pu facilement rejoindre le Pont du Mont Blanc, qui marque l’extrémité du Lac Léman et se situe le plus en amont sur le Rhône.
En route vers la vieille ville
Sur notre chemin, pendant que mes compagnes de vadrouille partaient devant, j’ai glané ici ou là quelques scènes, pas forcément touristiques, mais qui ont attiré mon attention, comme ce fronton de lycée devant lequel s’entraînait un jeune homme (ou une jeune fille ?) . La citation « Avec le temps, les enfants mûrissent et l’éducation porte ses fruits » m’a semblé particulièrement bien illustrée !
Fruits de l’éducation
Un escalier en ombre et lumière, un promeneur de chien en ombre chinoise, qui a disparu à la seconde où j’ai pris la photo…
En haut des marches
Quelques vélos au bas d’un mur plutôt bien décoré d’une majestueuse draisienne, pour une boutique qui s’appelle « la petite reine »…
Cycles
Le pont du Mont Blanc
Surement un des endroits les plus stratégiques pour admirer le lac et son jet d’eau.
Drapeaux du Pont
Le pont est ouvert aux voitures, mais les trottoirs bien larges, et la rambarde ajourée permettent de s’arrêter et de profiter de la vue. Tout le long du pont, des drapeaux suisses et genevois sont alignés des deux côtés, avec quelques autre bannières lors de manifestations diverses.
Le Jet d’eau
De l’autre côté du pont, nous arrivons à la promenade du lac, un square verdoyant, avec une vue époustouflante.
La passante en rouge
Cloches suisses
Ce square s’appelle le jardin des Anglais, ne me demandez pas pourquoi. On y trouve parmi d’autres « décorations » l’horloge fleurie, un arrangement floral en forme d’horloge. Et bien, je ne l’ai même pas aperçue, focalisée sur cette bande d’ados, sur la statue parce que j’avais un challenge à réaliser avec ce sujet, et sur le mot poésie, planté au loin… En même temps, je n’ai pas l’impression d’avoir perdu grand chose !
Poésie
La vieille ville depuis la terrasse Agrippa d’Aubigné
Nous traversons la rue due Rhône, où la circulation automobile va bon train, pour remonter les petites rues piétonnes du centre ville historique.
Sous les pavés, les francs suisses !
Une belle architecture, un peu austère, des rues pavées, des boutiques, des terrasses, une ambiance chic décontractée (je vous rappelle que l’expresso est à 5€ et le jus d’orange à 10€ !) .
Cocktail rouge
Nous remontons jusqu’à la place du Bourg de Four, très jolie et entourée de terrasses de restaurant, mais les tarifs nous dissuadent de nous y installer (on aurait pu, mais on a pas voulu !!) Une petite épicerie vend des bouteilles d’eau fraîche à 1.5€, ça ira bien, d’autant que nous trouvons une autre place encore plus agréable pour nous reposer, avec une vue imprenable : La terrasse Agrippa d’Aubigné. Ce promontoire (on y accède par un escalier de pierre) est en fait adossé au mur d’enceinte de la Cathédrale Saint-Pierre, ce que j’ai réalisé en rédigeant cet article !!
Vue sur lac
Temple de la Madeleine
De grandes tables et bancs en bois sous des arbres en fleurs nous permettent un pause bienvenue, pour grignoter un en-cas, et surtout profiter du décor pour quelques photos des alentours…
Une ombre au tableau
Le sac rouge
Des pavés et des ombres
Printemps Genevois
Sourire printanier
Après cette halte reconstituante, nous repartons vers le sud, toujours à travers les ruelles, proprettes et fleuries (La Suisse est fidèle à sa réputation, surtout ici dans sa capitale),
Balcon fleuri
pour passer devant la maison Tavel, un spot touristique car c’est sans doute l’une des maison les plus anciennes de Genève. Elle abrite un petit musée de l’histoire au quotidien de la ville (que nous n’avons pas visité) et elle est difficile à prendre en photo, car coincée dans une rue étroite. Son architecture en pierre grise n’est pas des plus rock and roll !
Un bout de maison Tavel
Les Genevois sont fans de drapeaux, les rues pavées sont très souvent pavoisées.
La ville des drapeaux
Nos pas nous mènent tranquillement vers la sortie de la ville médiévale, en passant par l’ancien arsenal, jusqu’au fameux mur des réformateurs.
Pose vélo
Porte de la rue Henri Fazy
On doit descendre quelques marches ou emprunter une longue allée en descente (il est vivement conseillé de ne pas utiliser la voiture, c’est plus rapide à pied, je vous le dis !!)
Le monument international de la réformation
Le monument international de la réformation, ou plus simplement le mur des réformateur est un monument adossé à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là ont jeté la clé… Oups, je m’égare !!!! pas du tout l’ambiance de la maison bleue, en fait !! du sérieux, du solennel, un mur de près de 100m de long, qui domine l’immense parc des Bastions, sous le regard intimidant des réformateurs au garde à vous. Construit au début du XXème siècle, il rend hommage aux pionniers de la réforme protestante, en Europe et aux Etats Unis.
Réformateurs
Moi, je me suis amusée à capter des touristes décontractés devant la rigueur toute protestante de ces statues… et c’était pour le coup un sujet en or pour le thème « statue » de notre « Monthly Challenge du groupe « Five Fall into adventure ».
Assis ou debout ?Perspective
Le jardin public qui jouxte ce mur est très agréable. On y trouve des joueurs d’échecs extrèmement concentrés, c’est toujours un plaisir de les observer. J’ai vaguement appris à jouer aux échecs, je sais à peu près bouger les pions, mais je n’ai jamais pu comprendre les stratégies utilisées, aussi j’admire les joueurs confirmés.
Big chess
Après une nouvelle déambulation dans des rues bordées de galeries, le long d’avenues traversées de tramway, nous sommes revenues du côté de la gare, où se trouvait aussi notre arrêt de bus pour le retour en France. Je n’ai pas beaucoup pris de photos, je commençais à ressentir la fatigue, et les rares clichés ne valent pas grand chose…
Un cygne de départ ?
Je vous laisse donc avec ce cygne solitaire, sur le Rhône.
Il y a bien sur beaucoup d’autres choses à voir et à visiter à Genève, j’espère cependant que ce petit aperçu vous a donné envie d’y passer. En tout cas, la rédaction de cet article m’a permis de découvrir de quoi refaire une nouvelle visite, en s’attardant sur d’autres bâtiments ou musées.
L’intrus
Cette balade remonte à fin mars. En attendant d’autres escapades, vous pouvez profiter des quelques articles sur Milan et Venise qui datent d’avril. Depuis, j’avoue que j’ai un peu laissé tranquille mon Olympus. J’espère m’y remettre bientôt, avec une virée prochaine à Paris. D’ailleurs, si les parisiens qui passent par là ont des idées de sorties (expos photo entre autres) n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires !!
Vous le savez si vous me suivez, nous avons passé quelques jours en Haute-Savoie début février.
Nous sommes restés principalement à Annecy samedi et lundi. J’ai partagé ces bons moments dans mes précédents articles. Le dimanche, nous nous sommes décidés, malgré la pluie prévue pour toute la journée, à partir du côté du lac Léman.
Au fond, le lac
Notre destination : Yvoire, joli village médiéval sur la rive sud du Lac léman, à quelques kms avant Thonon-Les-Bains.
Je suis partie quelques jours à Annecy début février, pour redécouvrir cette ville que j’avais appréciée il y a une quinzaine d’années lors d’un voyage estival, mais surtout pour y retrouver mon grand, qui vient d’y commencer sa vie professionnelle. C’est « un peu » loin de la côte Atlantique, environ 800 kms, et la route en voiture est bien longue. Mais ça valait le coup de traverser la France pour profiter de cette belle région.
Désolée pour ceux qui espéraient trouver ici une histoire coquine !
En fait, après l’histoire du château de Foix, je vous emmène maintenant au village d’Ax-les-Thermes, situé à peu près à mi-chemin entre Foix et Le Pas de La Case. Profiter quelques heures des eaux thermales de la petite ville faisait partie de nos impératifs. Se détendre dans de l’eau entre 33° et 38°, alors qu’il fait encore bien frais à l’extérieur nous tentait vraiment. Et l’expérience a été à la hauteur de nos attentes.
Petit matin brumeux. Pendant que nous terminons un petit déjeuner délicieux (les moelleux aux noix sont une tuerie !) le soleil commence à percer sur les hauteurs du château de Rocamadour.
Dès 9 h (quoi, c’est matinal, pour des vacanciers, non ?!) nous descendons le chemin vers le bas du village. (environ 1km et demi). La lumière joue avec les gouttes de rosée, la ville s’éveille doucement, c’est un petit bonheur…
Un autre bijou de l’époque médiévale, dans un écrin de verdure, surplombant un méandre du Lot. Hélas, nous n’avons pu le visiter qu’en début d’après-midi, et l’affluence touristique était à son comble, sans compter le lumière zénithale, pas facile à apprivoiser… j’adore les gens, j’aime beaucoup la « street photography », mais là, trop, c’est trop !! des hordes de shorts et de sandales quechua se bousculent dans les rues pavées, et défilent chacune leur tour pour prendre « la photo » du paysage… A refaire avec la lumière du matin et avant l’invasion !!
Après Albi, nous avions prévu de remonter par l’A20 (Montauban – Brive pour situer un peu), en faisant étape à Rocamadour, puis Collonges-la Rouge.
Plutôt que de filer à toute allure, nous avons préféré prendre le chemin des écoliers, par les départementales. Le gros avantage de cette région, c’est que les lieux intéressants sont parfaitement bien fléchés. Les touristes ne risquent pas de se perdre, même ceux qui ont oublié le GPS ou leur guide vert ! Le temps s’est montré clément, avec parfois quelques passages de nuages, juste ce qu’il faut pour que le capteur ne s’ennuie pas… Continuer la lecture de « Un échantillon des "plus beaux villages de France" »