Je vous ai laissé à la mi-juillet avec le dernier article sur Milan, dernier joli voyage du printemps. L’été a pris ses quartiers, entre canicule et escapades très courtes dans ma région, du côté de Bordeaux, La Rochelle, les canaux de la Venise verte, Port d’Envaux près de Saintes, et bien sur Royan et les alentours. Quand on habite en bord de mer, pas vraiment la peine de passer ailleurs les semaines estivales.
J’avoue que j’ai délaissé les internets (et surtout mon petit blog) pour profiter de la famille, des amis et des plaisirs terrestres 😉 et j’ai aussi oublié l’appareil photo la plupart du temps.
Ciao a tutti ! voilà la suite du jour 2 de notre séjour à Milan, du 3 au 9 mai 2018.
Dans l’article précédent, nous avons arpenté les alentours du Duomo, et visité la Scala et le musée Novecento.
Travaux au Duomo
Nous voilà en milieu d’après-midi, le soleil est revenu. Un dernier regard au Duomo et c’est un vrai plaisir de nous diriger en flânant vers le Parc Sempione, après une séance de shopping pendant laquelle j’ai craqué pour une jolie tenue, pantalon ample et petit haut bleu gris. Je vous dis ça maintenant, alors que ça n’a pas grand chose à faire dans un article photo-voyage, mais ça aura une petite importance pour la suite.
On reprend quelques forces avec un cappuccino via Dante, une artère piétonnière et marchande, avant d’arriver sur la place de la fontaine, face au château, toujours très photogénique.
Glaces en ligne
Dès le premier rayon de soleil, les glaces italiennes ont la côte !
La fontaine de la piazza Castello
Fontaine touristique
Quand on aime capter la vie dans la rue, c’est un super spot, je pourrais y passer des heures…
Modèle, c’est un métier !
Parapluie bleu
Reflet de tour
La pluie récente créé des flaques d’eau, c’est toujours intéressant de se concentrer sur les reflets.
Mère et fille ?
Elles ne sont pas super mimis, à comparer les mérites respectifs de l’appareil photo et du smartphone ?
Be happy
Quel bonheur de voir cette petite famille heureuse à travers l’éclat de rire de cette jolie fillette… Le papa avec son chapeau et son porte bébé est aussi très photogénique, je trouve.
Connected
Cette photo date de l’année dernière, je l’avais oublié dans un dossier. Je l’ai prise autour de la même fontaine, j’aime l’expression des deux, car leur relation reste mystérieuse, mais malgré tout très…connectée.
Après la fontaine, on accède à la grande cour du Château des Sforza, assez monumentale et rehaussée, cet après-midi là, par un superbe ciel.
Mesdames et Messieurs, la Cour !
Léonard de Vinci, touche-à-tout de génie, en a dessiné les fortifications, il en a aussi décoré certains des appartements. On y trouve plusieurs musées, mais compte-tenu de notre parcours culturel déjà bien chargé de la matinée et du soleil revenu, nous avons préféré déambuler dans les extérieurs. Et il y a déjà de quoi faire. Si vous voulez en savoir plus, c’est par ici.
Les chats du Castello Sforzesco
Dans un angle de ce square, on retrouve le domaine des chats, chouchoutés par leur ange gardien.
Ange gardien
Les pavés, les chats, la lumière… je ne peux résister.
Des pavés pour un félin
La petite admiratrice
L’année dernière, je m’étais retrouvée dans le même coin, et j’avais utilisé le zoom pour quelques portraits de matous. Rien d’original, mais prendre le temps de les photographier parmi les vieilles pierres, ça a été un moment très zen.
Cette année, la récolte était moins bonne, mais je n’avais que mon objectif 12-50mm accroché à l’Olympus… D’ailleurs, je n’avais emmené aucun autre objectif avec moi, et ça ne m’a pas vraiment manqué. C’est une petite contrainte, mais ça n’empêche pas de faire des photos…
Les chats du château, 2018
J’en profite pour ajouter une autre photo de l’année dernière, prise dans la même cour du château, juste parce qu’elle est un peu rigolote. C’est ce qui arrive quand on est en overdose de visite 🙂
Epuisé !
Revenons à 2018.
La taille ne fait rien à l’affaire
Celle-ci, c’est juste un petit clin d’œil attendri à toutes les formes d’amour. Peu importe la taille, quand on est amoureux, non ? J’avoue que c’est Chantal qui m’a fait repérer ces deux-là 😉
Un peu plus loin, c’est la couleur de la robe de cette jeune femme, son attitude, les lignes directrices parmi les pavés et les ombres des arches qui m’ont donné envie de déclencher.
Ombres et rouges
Et ces deux dames, ne sont-elles pas craquantes, plongées dans une discussion animée (forcément avec les mains ?!)
Discussion à l’italienne
Le bassin situé dans une autre cour du Château, attire forcément le regard, avec ses reflets.
Reflet 1
Reflet 2
Arches
Je remercie Chantal pour cette photo. Comme plein de gens, je ne vois que mes défauts quand je suis prise en photo. Et là, sans doute parce que c’est un bon moment parmi d’autres, j’arrive à m’accepter 🙂
Comme vous pouvez le voir, j’ai un petit sac bleu à côté de moi, celui du shopping du début d’après-midi. J’espère que vous l’avez bien remarqué 😉
Le parc Sempione
Nous avançons vers le centre du parc Sempione, à l’arrière du Château, et restons un grand moment à écouter la musique très cool de ce duo de musiciens. Ambiance détendue, gens allongés sur la pelouse, ou même dansant en rythme. Vous allez m’adorer si je vous colle ce morceau dans la tête 😉
Après cet épisode « Peace and Love », nous repartons sereines et sur un petit nuage. D’ailleurs, la lumière qui passe à travers ces drôles de flocons est trooop belle 🙂 Ce ne sont pas des flocons de neige (on n’est pas stone à ce point !) mais des pollens de platanes. Il vaut mieux ne pas être allergique.
Flocons de pollen
Sur mon chemin, je ne résiste pas à cette scène assez marrante…
Don’t take !
Mésaventure et réconfort
Tout retourné
Nous sommes tranquillement revenues à la fontaine, et nous nous posons cinq minutes pour décider de la suite de notre balade, quand tout d’un coup, je réalise que le petit sac bleu avec mes jolies fringues toutes neuves a disparu. Envolé, volatilisé, oublié ! Je réalise que j’ai du le laisser sur l’herbe près des musiciens, où l’on était si bien une demi-heure plus tôt.
Chantal garde mes affaires, et je pique un sprint à travers la cour du Château et le parc, j’ai cru que j’allais mourir ! j’arrive sur la grande pelouse, je regarde partout, mais bien sur, rien de rien.
Après tout, rien de plus facile que de partir avec un sac de magasin, tout le monde ou presque en a un à la main.
Je reviens maussade, en guettant en vain les filles à sac bleu !
J’avoue que sur le moment, j’ai eu du mal à digérer l’affaire. Avec le recul, je relativise, ça aurait pu être mon autre sac, celui avec la carte bleue et le portable. On se console comme on peut !!
Il est toujours possible de racheter les mêmes articles, c’est pourquoi Chantal me propose de retourner sur la place du Duomo.
Dans le magasin, à grand renfort d’explications dans un mélange improbable d’anglo-italo-français, nous expliquons ma mésaventure aux vendeuses, qui compatissent et font tout pour me retrouver les mêmes vêtements. Mission accomplie pour le t-shirt, mais pas pour le pantalon. Ce sont des pièces peu nombreuses, pour éviter que tout le monde porte la même chose. C’est comme ça, tant pis. La vendeuse me console en me disant qu’au moins aujourd’hui, j’ai fait une belle action qui fera sans doute une heureuse. Ce n’est pas gentil, ça ?
Oublions cette petite déconvenue pour profiter des derniers rayons du soleil. Ces deux-là m’ont fait sourire, je les remercie de s’être assis là, ça m’a changé les idées 🙂
Interdit de s’asseoir
Un premier plan intéressant…
save school
Pour la photo suivante, je vous livre la version brut de capteur, puis la version finale, histoire de vous permettre de jouer aux jeu des 7 erreurs 😉
Gli amanti 1
Gli amanti 2
J’adore l’attitude de ces beaux amoureux dans ce rayon de soleil . Amanti ne veut pas dire amants en Italien mais amoureux, je tenais à préciser la nuance, même si je ne sais évidemment rien de leur histoire 🙂
Total look
Le Duomo se reflète dans la vitrine, quand cette fille se fige juste devant. J’ai déclenché un peu vite, elle est légèrement floue, mais le look est remarquable 🙂
Aperitivo du vendredi
Il nous fallait encore un petit peu plus de réconfort, et nous avons trouvé une terrasse non loin de la piazza Corduzio, pour apprécier les spécialités locales, spritz et américano délicieux, avant de remonter tranquillement vers la piazza Gae Aulendi, presque incontournable sur le chemin du retour à l’appartement.
Cycliste de nuit
Voilà pour le jour 2 de notre séjour, j’espère que je vous aurai fait un peu rêvasser 🙂 Pour le prochain article, et le jour 3 de notre séjour, je vous emmènerai visiter une maison-musée, le quartier de Brera, La Triennale au Palazzo dell’Arte, et les Navigli.
Le Pont Charles, c’est « the » monument de Prague, plus vieux encore que le Pont Neuf de Paris (qui date pourtant du XVIème siècle) .
THE Pont de Prague
Il a remplacé le pont Judith, nommé ainsi en l’honneur de la femme du roi Vladislav I et détruit par les inondations de 1342.
Il aura fallu 50 ans pour construire le nouveau pont, achevé en 1402. Il s’appelait alors le Pont de pierre, puis Pont de Prague. Eh oui, on faisait simple et direct à l’époque ! Il n’a pris qu’en 1870 le nom de Pont Charles, en hommage à son fondateur, l’empereur Charles IV.
Wayne, (Just Ard) notre ami photographe Gallois et inspirateur de plusieurs groupes sur flickr et du site street and urban photography(fall into street)nous a quitté il y a maintenant un an.
Grant (Mister GC), l’un des plus assidus membres du groupe flikr « five fall into adventure » a eu la belle idée de lui rendre hommage en demandant à chacun de ceux qui connaissaient Wayne (que ce soit à travers « les internets » ou dans la vraie vie) de choisir et de commenter une photographie prise par notre cher ami.
L’article« A tribute to Wayne » recueille une douzaine de témoignages, accompagnés chaque fois d’une photo choisie parmi les centaines que compte la galerie flikr de Just Ard. Je voulais le relayer sur mon blog, Wayne ayant été l’un de mes « mentors » quand je me suis intéressée à la photographie de rue.
Le billet est en anglais, mais un passage par le traducteur de google vous donnera le ton de ceux qui lui rendent hommage.
Les photos choisies sont pour la plupart pleines de sourires, tant Wayne avait le don de rentrer facilement en contact avec les gens qu’il photographiait.
Début octobre, nous sommes allées passer 5 jours à Prague. Dans l’article précédent, je vous donnais quelques conseils pratiques pour apprécier au mieux votre séjour. Comme je vous le racontais, nous avons du déposer nos valises cabines à l’hôtel Le Dalhia Inn, situé non loin de « la maison dansante », en attendant que notre appartement soit disponible dans l’après-midi.
Nous avons quitté l’aéroport vers 9h. Après le trajet en bus, le métro nous a déposé à la station Mustek, dont l’une des sorties donne sur la longue place Venceslas.
(Petit aparté sur la langue tchèque : J’ai un mal fou à me souvenir et à orthographier correctement les noms des rues et des places en tchèque, les mots sont truffés d’accents de toute sorte et de lettres en trop ! je vous donne donc parfois la version française, quand c’est possible).
Lors de notre virée parisienne, nous avions pour but d’aller visiter les expositions du Centre Pompidou, dont je vous ai déjà parlé : Walker Evans et David Hockney. Avant et après la visite, je ne pouvais pas laisser l’appareil photo dans le sac, on ne sait jamais !
Nous sommes arrivées en fin de matinée, par le RER C, en descendant à St Michel Notre Dame, histoire de passer la Seine et de profiter des petites rues qui mènent au Centre Pompidou.
Métro St Michel
Je vous livre ces quelques photos prises au hasard de notre chemin…
Je suis allée passer quelques jours à Paris début juillet, comme je le fais environ deux fois par an, pour assouvir ma soif d’expo et de balades urbaines. Ma petite soeur, qui est rarement venue à Paris et qui n’en connait que les endroits les plus touristiques, n’était pas encore allée visiter le Centre Pompidou. C’était l’occasion de « grimper dans les tuyaux » (les escalators de la façade !) et de faire d’une pierre deux coups : le même billet permettait de visiter l’expo du photographe Walker Evans ET celle du peintre David Hockney.
J’étais plus attirée par l’expo photo, et ma soeur par la rétrospective du peintre anglais, nous avons donc passé une bonne demi-journée à arpenter les salles dédiées à ces deux artistes. Je vous présente ici plus en détail l’exposition consacrée à Walker Evans, mais je vous dirais quelques mots de David Hockney, en totale néophyte.
Walker Evans, un style vernaculaire
Vernaculaire, selon Wikipédia : du latin vernaculus, « indigène », désigne originellement tout ce qui est élevé, tissé, cultivé, confectionné à la maison, par opposition à ce que l’on se procure par l’échange. La langue vernaculaire, ou le vernaculaire, est une langue parlée seulement à l’intérieur d’une communauté en général réduite.
L’exposition Walker Evans au Centre Pompidou (26 avril au 14 août 2017) consacre une rétrospective de l’oeuvre de ce photographe américain sous l’angle de son style « vernaculaire ».
L’expo Walker Evans
Walker Evans (son prénom lui va comme un gant, le « marcheur ») a traversé le XXème siècle (1903-1975) en documentant la culture populaire américaine. Il est l’un des premiers « photographe de rue ». Il se passionne, sa vie durant, pour le quotidien, l’utile, le populaire, le local.
Profils
Il photographie des objets tout bêtes, des affiches, des devantures de petits magasins, des écriteaux…
Damaged. Truck and sign 1928-1930
Quand il photographie les gens, c’est à la sauvette, dans le métro, ou à l’angle d’une rue. Il créé ainsi des séries de ces « portraits », sans mise en scène. Il utilise souvent des cadrages frontaux et des lumières naturelles.
Detroit pedestrians, for series « Labor Anonymous », 1946
Il est sans doute plus connu pour son projet de documentation de la vie des familles de métayer en Alabama, en 1936, avec ses deux portraits emblématiques (dont l’un est l’affiche de l’exposition).
Le centre Pompidou présente plus de 300 tirages de ses photographies, mais aussi des collections (objets, affiches, cartes postales) ayant appartenu à Walker Evans.
Petits formats et grandes quantités
Une photo en très grand format accueille les visiteurs de l’exposition, une modeste boutique en bois dans une rue de New York, sur laquelle le mot « Photos »apparaît plusieurs fois. Un cliché assez représentatif de son style « documentaire ».
Studio Photo
Puis on traverse les différentes salles, où la majeure partie des photographies sont exposées en petit format, parfois en série. Se mêlent au travail du photographe, ses collections de cartes postales, ou d’affichettes de publicité.
Collections
La photographie elle-même
Petits formats
J’ai bien compris le sens de cette mise en scène. L’attrait de Walker Evans pour les objets populaires est montré autant par ses propres photographies que par ses collections d’images. Mais j’ai trouvé que ce mélange nuisait à la compréhension de son oeuvre, de ses projets.
Les formats de taille réduite (souvent de l’ordre de 20X30 cms, voire moins) obligent le spectateur à se rapprocher pour apprécier le détail d’une photographie.
Très petits formats
De plus, c’est comme si on avait voulu jouer sur l’accumulation des photos, ce qui, à mon humble avis, atténue l’impact de chaque image. Je suppose que c’est compliqué pour un commissaire d’exposition de faire une sélection drastique.
Quand je vais voir une expo, je m’attends à en prendre plein les yeux, et à voir des photographies dans un format suffisamment grand pour les apprécier.
Mais si les photos sont d’un format qui loge dans un livre, alors autant acheter le bouquin…
D’ailleurs, l’album résumant l’exposition est beaucoup plus sélectif, et ne retient que les « meilleures » photos, en tout cas pour moi, les plus emblématiques.
Lors de ma visite, j’ai tenté de prendre en photos certains clichés, qui m’attirait plus que d’autres, et il se trouve que ce sont ceux retenus dans cet album. Je vous épargnerai certaines de mes propres photos, qui ne rendent rien. Juste quelques visiteurs qui détonnent devant les images en noir et blanc.
En revanche, Walker Evans étant aussi un producteur de séries photographiques, il était intéressant de les voir dans leur intégralité sur un mur, et le petit format se justifiait plus. Il a été précurseur des photos prises dans le métro, ou sur un trottoir, et la série des passants par exemple (Detroit Pedestrians, Labor Anonymus, 1946) est assez fascinante.
Série de passants
Au fur et à mesure que je découvrais les photographies de Walker Evans, je me disais qu’il avait sans doute été un précurseur et un inspirateur pour beaucoup de photographes plus récents, et que la banalité des sujets était pour son époque une nouveauté.
Les devantures, les détails d’architecture, les affiches déchirées, les affiches publicitaires ou les enseignes, les ruines, les lieux abandonnés… sont autant de sujets qui reviennent souvent dans des séries actuelles, mais qui n’ont plus pour moi beaucoup d’intérêt. Nous sommes tous des nains sur les épaules des géants…
Toujours une leçon pour le regard
Walker Evans lui-même a été inspiré par Eugène Atget qu’il a découvert grâce à la photographe Berenice Abott.
Citation : « Vous ne voulez pas que votre œuvre vienne de l’art ; vous voulez qu’elle prenne origine dans la vie ? C’est dans la rue qu’elle se trouve. Je ne me sens plus à l’aise dans les musées. Je n’ai pas envie de les visiter. Je ne veux pas qu’on m’apprenne quoi que ce soit. Je ne veux pas voir de l’art ‹ accompli ›. Je m’intéresse à ce que l’on appelle le vernaculaire. » Walker Evans, entretien avec Leslie Katz (1971). L’évènement Walker Evans au Centre Pompidou
Pour résumer mon sentiment, une exposition intéressante et très riche sur ce grand photographe du XXème siècle, mais presque trop dense. L’album de l’exposition (9.50€) est en revanche un must à conserver précieusement.
L’exposition David Hockney se déroule du 21 juin au 23 octobre 2017. Vous avez donc tout le temps d’aller la visiter, et j’avoue que nous avons été vraiment séduites par la découverte de cet artiste assez iconoclaste.
« Je préfère vivre en couleur » – David Hockney
«A Bigger Splash» (1967), acrylique sur toile de David Hockney.
L’exposition célèbre les 80 ans de l’artiste qui semble avoir toujours bon pied, bon œil : certains tableaux ont même été terminés spécialement pour l’exposition ! cela donne le ton de cette rétrospective, tonique, joyeuse, un peu subversive, avec un artiste en perpétuelle évolution.
Prendre des photos est interdit. Nous nous sommes donc concentrées (peut-être un peu plus que d’habitude, d’ailleurs) sur les œuvres, qui sont présentées de façon chronologique.
A chaque pièce correspond une étape de la vie de l’artiste, ses créations évoluant au fur et à mesure de sa vie personnelle, de ses rencontres, de ses lieux de vie. C’est passionnant, car David Hockney « absorbe » les influences des grandes maîtres, et les transforment en un style chaque fois renouvelé mais unique.
A la fin de notre déambulation à travers les grandes pièces lumineuses, nous avons presque eu l’impression d’avoir vu une exposition de plusieurs peintres différents.
C’est un peu comme si cette rétrospective rendait hommage à l’art du XXème siècle.
Les tableaux sont en grand, voire en très grand format, et on en prend plein les yeux.
Ses tableaux les plus célèbres, les piscines, les doubles portraits, les paysages monumentaux et colorés sont un régal pour les yeux. De plus les commentaires dans chaque salle permettent de comprendre les influences de l’artiste, qu’il a su détourner et modeler à sa façon.
« Portrait of an artist (Pool with two figures) » (1972)
L’artiste s’est aussi passionné pour les outils techniques de reproduction des images, au fur et à mesure qu’ils apparaissaient : il a utilisé le fax de façon étonnante : il transmettait son oeuvre en envoyant des feuilles A4, qui mises bout à bout, composaient un tableau.
«9 Etudes sur toile du Grand Canyon» (1998), huile sur toile de David Hockney
Il a aussi largement utilisé la photographie, en créant des « puzzles » immenses composées de centaines de photographies.
Il s’est aussi servi de l’I Pad, de la vidéo. On peut ainsi admirer un paysage filmé à chaque saison, composé de 9 images mouvantes. Je ne sais pas si je suis très claire, mais si ça vous intrigue, je vous conseille vivement d’aller le voir vous-même !
« la création artistique est un acte de partage » C’est Hockney qui le dit…
Je vous ai déjà donné quelques aperçus de Milan ici ou là, je vous invite maintenant à découvrir ce qui fait quand même la réputation de cette ville : les vitrines, boutiques et autres passages. Comme d’habitude, c’est un mélange très subjectif, car plusieurs articles ne suffiraient pas à illustrer la variété de ces petits magasins.
Fin de soirée
Un certain nombre des boutiques chics sont concentrées dans le quartier de Brera et dans le quadrilatero d’Oro, mais d’autres petites échoppes valent le détour dans d’autres coins de la ville. Je vous livre donc ces vignettes un peu dans le désordre, juste pour le plaisir des yeux. Au moins, vous n’aurez pas à sortir la carte bleue 😉
Ciao a tutti ! Prêts pour une longue balade dans le quartier de Navigli à Milan ?
Je ne vous oublie pas, mais j’avoue que j’ai été un peu happée par les actualités récentes, avec cette folle élection. A côté, la série House of cards, c’est de la douce romance 😉
A chaque fois que j’ai tenté de mettre en forme cet article, j’avais quelques onglets ouverts sur l’ordinateur qui me distrayaient de mon objectif, vous faire partager plus en détail les images d’un quartier particulièrement charmant de Milan, le quartier de Navigli.
Un porche sur le Naviglio Grande
Pendant les quatre jours pleins que nous avons passé à Milan, nous sommes allées deux fois dans ce quartier, d’abord en fin d’après-midi, puis lors d’une matinée un peu moins ensoleillée. Et chaque fois le charme opère.
Venise en un seul jour ? si, si, c’est possible ! Si vous avez lu le précédent article, vous savez que je suis partie quelques jours à Milan début avril, et que j’ai adoré cette ville. J’y reviendrai sans doute plus en détail, mais au milieu du séjour, nous sommes parties à la découverte de Venise.
La ville des amoureux ? Pas que !
En général, Milan est le plus souvent associé à la visite des lacs. C’est semble-t-il un incontournable puisque pratiquement tous les guides de voyage regroupent Milan et les lacs, comme le guide de Lonely planet, que j’avais emporté avec moi.