Coucou à tous ! je ne vous ai pas oublié, mais j’ai délaissé un peu ce blog pour profiter de la plage, en ce mois de juin, avant l’arrivée massive de nos chers touristes sur la côte Atlantique. L’eau est pile à la température idéale (un petit 22°), le sable est chaud sans être brûlant, et il reste encore largement d’espace entre chaque serviette ou parasol, surtout quand on y va, comme moi, après le boulot. Oui, je sais, la vie n’est pas facile !

Bref, le tri des photos de Genève a du attendre un peu. Je vous avais laissé il y a déjà deux semaines juste après la visite de l’ONU. J’espère vous avoir convaincu d’aller vous cultiver si jamais vous passez par Genève. Après cette plongée dans l’histoire des nations unies, je vous retrouve pour la suite de la balade de la capitale helvétique que nous avons arpenté fin mars.
Une balade très courte, en une après-midi, mais qui nous a permis de découvrir quelques endroits photogéniques. Après avoir lu quelques articles du genre « Genève en un jour« , je me suis rendue compte que nous sommes passées à côté de lieux très connus sans forcément les voir, mais nous n’étions pas là pour cocher toutes les cases du touriste organisé. J’avoue que lorsque je « baguenaude » sans but précis, je me laisse porter par ce que mes yeux repèrent d’une rue à l’autre, sans me soucier de trouver LA cathédrale la plus célèbre, ou autre spot touristique. Je suis capable de m’attarder sur une scène de rue sans réaliser qu’elle se passe à côté d’un lieu plus emblématique.

Nous somme reparties du Palais des Nations à pied, plutôt que de reprendre le bus. En une petite demi-heure, sur de longues avenues bordées d’arbres, nous avons pu facilement rejoindre le Pont du Mont Blanc, qui marque l’extrémité du Lac Léman et se situe le plus en amont sur le Rhône.

Sur notre chemin, pendant que mes compagnes de vadrouille partaient devant, j’ai glané ici ou là quelques scènes, pas forcément touristiques, mais qui ont attiré mon attention, comme ce fronton de lycée devant lequel s’entraînait un jeune homme (ou une jeune fille ?) . La citation « Avec le temps, les enfants mûrissent et l’éducation porte ses fruits » m’a semblé particulièrement bien illustrée !

Un escalier en ombre et lumière, un promeneur de chien en ombre chinoise, qui a disparu à la seconde où j’ai pris la photo…

Quelques vélos au bas d’un mur plutôt bien décoré d’une majestueuse draisienne, pour une boutique qui s’appelle « la petite reine »…

Le pont du Mont Blanc
Surement un des endroits les plus stratégiques pour admirer le lac et son jet d’eau.

Le pont est ouvert aux voitures, mais les trottoirs bien larges, et la rambarde ajourée permettent de s’arrêter et de profiter de la vue. Tout le long du pont, des drapeaux suisses et genevois sont alignés des deux côtés, avec quelques autre bannières lors de manifestations diverses.

De l’autre côté du pont, nous arrivons à la promenade du lac, un square verdoyant, avec une vue époustouflante.


Ce square s’appelle le jardin des Anglais, ne me demandez pas pourquoi. On y trouve parmi d’autres « décorations » l’horloge fleurie, un arrangement floral en forme d’horloge. Et bien, je ne l’ai même pas aperçue, focalisée sur cette bande d’ados, sur la statue parce que j’avais un challenge à réaliser avec ce sujet, et sur le mot poésie, planté au loin… En même temps, je n’ai pas l’impression d’avoir perdu grand chose !

La vieille ville depuis la terrasse Agrippa d’Aubigné
Nous traversons la rue due Rhône, où la circulation automobile va bon train, pour remonter les petites rues piétonnes du centre ville historique.

Une belle architecture, un peu austère, des rues pavées, des boutiques, des terrasses, une ambiance chic décontractée (je vous rappelle que l’expresso est à 5€ et le jus d’orange à 10€ !) .

Nous remontons jusqu’à la place du Bourg de Four, très jolie et entourée de terrasses de restaurant, mais les tarifs nous dissuadent de nous y installer (on aurait pu, mais on a pas voulu !!) Une petite épicerie vend des bouteilles d’eau fraîche à 1.5€, ça ira bien, d’autant que nous trouvons une autre place encore plus agréable pour nous reposer, avec une vue imprenable : La terrasse Agrippa d’Aubigné. Ce promontoire (on y accède par un escalier de pierre) est en fait adossé au mur d’enceinte de la Cathédrale Saint-Pierre, ce que j’ai réalisé en rédigeant cet article !!
De grandes tables et bancs en bois sous des arbres en fleurs nous permettent un pause bienvenue, pour grignoter un en-cas, et surtout profiter du décor pour quelques photos des alentours…





Après cette halte reconstituante, nous repartons vers le sud, toujours à travers les ruelles, proprettes et fleuries (La Suisse est fidèle à sa réputation, surtout ici dans sa capitale),

pour passer devant la maison Tavel, un spot touristique car c’est sans doute l’une des maison les plus anciennes de Genève. Elle abrite un petit musée de l’histoire au quotidien de la ville (que nous n’avons pas visité) et elle est difficile à prendre en photo, car coincée dans une rue étroite. Son architecture en pierre grise n’est pas des plus rock and roll !

Les Genevois sont fans de drapeaux, les rues pavées sont très souvent pavoisées.

Nos pas nous mènent tranquillement vers la sortie de la ville médiévale, en passant par l’ancien arsenal, jusqu’au fameux mur des réformateurs.


On doit descendre quelques marches ou emprunter une longue allée en descente (il est vivement conseillé de ne pas utiliser la voiture, c’est plus rapide à pied, je vous le dis !!)
Le monument international de la réformation
Le monument international de la réformation, ou plus simplement le mur des réformateur est un monument adossé à la colline, on y vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là ont jeté la clé… Oups, je m’égare !!!! pas du tout l’ambiance de la maison bleue, en fait !! du sérieux, du solennel, un mur de près de 100m de long, qui domine l’immense parc des Bastions, sous le regard intimidant des réformateurs au garde à vous. Construit au début du XXème siècle, il rend hommage aux pionniers de la réforme protestante, en Europe et aux Etats Unis.

Moi, je me suis amusée à capter des touristes décontractés devant la rigueur toute protestante de ces statues… et c’était pour le coup un sujet en or pour le thème « statue » de notre « Monthly Challenge du groupe « Five Fall into adventure ».


Le jardin public qui jouxte ce mur est très agréable. On y trouve des joueurs d’échecs extrèmement concentrés, c’est toujours un plaisir de les observer. J’ai vaguement appris à jouer aux échecs, je sais à peu près bouger les pions, mais je n’ai jamais pu comprendre les stratégies utilisées, aussi j’admire les joueurs confirmés.

Après une nouvelle déambulation dans des rues bordées de galeries, le long d’avenues traversées de tramway, nous sommes revenues du côté de la gare, où se trouvait aussi notre arrêt de bus pour le retour en France. Je n’ai pas beaucoup pris de photos, je commençais à ressentir la fatigue, et les rares clichés ne valent pas grand chose…

Je vous laisse donc avec ce cygne solitaire, sur le Rhône.
Il y a bien sur beaucoup d’autres choses à voir et à visiter à Genève, j’espère cependant que ce petit aperçu vous a donné envie d’y passer. En tout cas, la rédaction de cet article m’a permis de découvrir de quoi refaire une nouvelle visite, en s’attardant sur d’autres bâtiments ou musées.

Cette balade remonte à fin mars. En attendant d’autres escapades, vous pouvez profiter des quelques articles sur Milan et Venise qui datent d’avril. Depuis, j’avoue que j’ai un peu laissé tranquille mon Olympus. J’espère m’y remettre bientôt, avec une virée prochaine à Paris. D’ailleurs, si les parisiens qui passent par là ont des idées de sorties (expos photo entre autres) n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires !!
A bientôt, et profitez bien de votre été.