Début octobre, nous sommes allées passer 5 jours à Prague. Dans l’article précédent, je vous donnais quelques conseils pratiques pour apprécier au mieux votre séjour. Comme je vous le racontais, nous avons du déposer nos valises cabines à l’hôtel Le Dalhia Inn, situé non loin de « la maison dansante », en attendant que notre appartement soit disponible dans l’après-midi.
Nous avons quitté l’aéroport vers 9h. Après le trajet en bus, le métro nous a déposé à la station Mustek, dont l’une des sorties donne sur la longue place Venceslas.
(Petit aparté sur la langue tchèque : J’ai un mal fou à me souvenir et à orthographier correctement les noms des rues et des places en tchèque, les mots sont truffés d’accents de toute sorte et de lettres en trop ! je vous donne donc parfois la version française, quand c’est possible).


Il ne nous a fallu que 15-20 minutes pour rejoindre l’hôtel, mais on apprécie de n’avoir que des petites valises cabines à roulettes !!
Je ne vous ai pas dit, mais avec la compagnie Volotea, il ne faut pas dépasser 10 kgs de bagages en cabine, tout compris, valise et petit sac à main. Je peux vous assurer qu’on devient des pros du voyage léger.
Ce qui peut paraître comme une contrainte devient un sacré avantage quand on doit traîner les bagages sur les pavés !!
Bien sur, dès la sortie du métro, tout est prétexte à déclencher. Les façades, les couleurs, les statues, les scènes de rue… Je n’ai pas vraiment fait attention aux noms des rues, mais en gros, nous avons descendu la longue rue Stepanska.












La maison qui danse ou « Ginger et Fred »
Après la petite pause à l’hôtel, direction « la maison dansante » , située sur la rive droite de la Vltava.

Ce bâtiment, construit en 1996, est relativement récent, comparé à l’architecture de l’ensemble de la ville qui s’étend sur plusieurs siècles (Romane, Gothique, Renaissance, Art nouveau, Cubisme…) La maison qui danse est de style « déconstructivisme ». On aime ou pas, mais il faut avouer que ça ne laisse pas indifférent. Moi, j’ai adoré la regarder sous toutes les coutures !
Pour la petite histoire, l’immeuble est situé à l’emplacement d’un immeuble néoclassique, détruit lors d’un bombardement américain à la fin de la deuxième guerre mondiale, et qui était resté à l’état de ruine jusqu’en 1960. Vaclav Havel, devenu Président de la République après la révolution de velours de 1989, fut à l’initiative de ce projet.
Ses architectes sont le tchèque Vlado Milunić et le canadien Frank Gehry. Ce dernier est connu pour d’autres superbes réalisations, comme la fondation Louis Vuitton, à Paris, ou le Musée Guggenheim de Bilbao (une splendeur, d’ailleurs, que je rêverais d’aller voir).
La maison dansante est aussi souvent appelée « Ginger et Fred » et on voit bien pourquoi : l’un des bâtiments ressemble à une robe de verre qui semble s’accrocher à l’autre édifice, un danseur svelte et large d’épaule.




Sous la robe de Ginger, une drôle de sculpture attire le regard, des jambes interminables, qui se révèlent être une pince-monseigneur. J’ai oublié le nom de son créateur. Dommage, il a de l’humour, ma foi !

La maison qui danse est principalement un immeuble de bureaux. Cependant, lorsque nous y sommes passées, nous avons aperçu au rez-de-chaussée, dans un grand hall, une exposition d’objets du début du XXème siècle.

Nous avons juste jeté un œil à travers les vitrines, avant de décider de monter au 7ème… étage 😉
Dans les différents guides que j’ai consulté avant de partir, il était indiqué qu’un restaurant se situait au dernier étage. Même si la vue valait le détour, les prix des repas était considérés comme plutôt salés et les critiques mitigées sur la qualité. Nous nous sommes dit qu’il était peut-être possible de ne prendre qu’un verre là-haut, et nous avons pris l’ascenseur. En fait, nous avons découvert un café, situé juste au-dessous du restaurant, dont la terrasse fait le tour du « chapeau » de Monsieur Fred. Un endroit lumineux et convivial, un très bon plan.


Nous avons commandé un petit cappuccino, ce qui nous a permis de faire une pause très agréable, d’avoir accès gratuitement à la terrasse, et de découvrir une vue extraordinaire à presque 180° !


Les façades des immeubles néoclassiques ont de belles couleurs pastels…

Depuis la terrasse, il était trop tentant de prendre des photos de la circulation et des touristes, réduits à la dimension de petites fourmis, surtout lorsqu’une colonne de voitures de la belle époque a surgi sur le pont. On voit beaucoup de ces voitures partout dans la ville. Elles sont destinées aux touristes, et sont à Prague ce que sont les gondoles à Venise, l’authenticité en moins.
Ce sont en effet des répliques, avec des moteurs récents, mais bon, ça peut être romantique de faire un tour dans ces belles automobiles. En tout cas cette série rouge était rigolote vue de là-haut.


La vue sur la rivière nous a donné envie de poursuivre notre balade le long des quais, vers le sud, jusqu’au parc Vysehrad, avec l’intention de découvrir l’architecture cubiste de la villa Kovarovicova à mi-chemin…
Mais ce sera pour le prochain article 🙂
Je vous laisse avec cet étonnant collage : j’ai découvert le mode création sur mon logiciel « galerie photo » de windows live, et il m’a proposé ce montage. J’aime le résultat, qui résume bien les impressions de cette première demi-journée à Prague.

A bientôt pour la suite !
Joli flash back !!! et collage assez réussi…..
Il faut dire que Ginger et Fred ont beaucoup ponctué nos journées et j’apprécie de revoir les lignes « fuyantes » de la dame
Merci Chantal. C’est vrai que nous étions les voisines de « Ginger et Fred », et avons pu les voir à tout moment de la journée !
Ah la maison dansante ! Très belle oeuvre.
A chaque fois j’oublie les noms des rues en voyage, alors avec un peu de chance, si on a une bonne mémoire spatiale, on peut les retrouver sur une carte, mais depuis quelques temps, je ne m’embête pas, je prends une photo de la plaque, ça va plus vite que des recherches qui prennent 10 min par photo.
La ferronnerie est superbe, quel beau modèle.
Alors je ne sais pas qui colle ces autocollants « J’existe » mais alors j’en ai vu un nombre incalculable à Budapest aussi, et il me semble à Paris.
C’est pas beau de regarder sous les jupes ! :p Les noirs et blancs sont très réussis !
Je ne suis pas montée à l’intérieur, le café a l’air très sympa, j’aime bien le lustre penché !
Les « vieilles » voitures me disent quelque chose. Il me semble en avoir vu passer, avec exactement les même gens avec des perches à selfie … lol
On a n’a pas vu Vysehrad mais les villas cubistes oui, c’était marrant !
Le montage est très sympa surtout s’il retranscrit bien ce moment. 🙂
Bonne idée, de photographier les plaques de rue, je l’ai fait aussi, mais pas assez… heureusement que google map est là !! car selon les guides, c’est parfois dans la langue locale, parfois francisé, et ce n’est pas facile de s’y retrouver… Le montage est un pur hasard, mais le résultat m’a agréablement surpris, car les images se fondent parfaitement. J’ai réessayé volontairement cette fois, mais mon choix de photos ne donnait pas aussi bien !!
Je vois que l’inspiration est en hausse avec Prague, la ville est tellement sympa. Bon plan le café chez Fred (ginger est inaccessible évidemment).
Belles photos des « dessous » au fait c’est plutôt une tenaille qu’une monseigneur !!
Intéressantes ces photos de rue Existe, spend it well et deux siècles.
Le montage est pas mal, c’est automatique ou tu peux régler des trucs ?
Merci Amor. Ah, oui, tenaille, je cherchais le mot. Mais pince-monseigneur pour une paire de jambes, j’aime bien 😉
Pour le montage, je pourrais choisir d’autres photos, mais le résultat se fait automatiquement. Là, c’est bien tombé, mais il fait essayer plusieurs fois si le résultat ne convient pas…
Oh ! J’avais raté cet article … Heureusement que tu as fait un rappel sur ton nouvel écrit sur Prague ! Géniale cette architecture Ginger et Fred moi j’adore 🙂
Merci Lounamai. Oui, j’aime aussi beaucoup, c’est pour le moins original 🙂